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Le blog de José Espinosa
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18 février 2009

Les magiciens au pouvoir! Pour longtemps ?

La rencontre Sarkozy/syndicats/patronat s'est soldée comme convenu par le refus d'augmenter les salaires et de prendre sur les profits des grandes entreprises qui, à écouter notre Laurence Parisot, sont dans la dèche et doivent tendre la sébile. Pour un peu, je me précipitais pour leur apporter mon obole.

Curieusement, le gouvernement va supprimer une partie de l'impôt pour les contribuables qui sont dans la première tranche d'imposition. Résultat : moins d'argent dans les caisses pour répondre aux besoins sociaux (santé, éducation, transports, protection sociale, services publics). C'est fort: le pouvoir va aggraver la crise économique que paieront les salariés, les producteurs de richesses et les catégories les plus en difficultés. Par contre le bouclier fiscal (15 milliards d'euros chaque année) décidé cet été demeure inchangé. Il est vrai que les banquiers et les actionnaires sont au bord du gouffre!!  Ubu ne faisait pas mieux.

Autre mesure annoncée: l'indemnisation du chômage partiel portée à 70%. Un comble! Le gouvernement vient de décider de réduire les taux d'indemnisation du chômage de longue ou de courte durée il y a deux mois!! Une partie des chômeurs paiera l’autre partie. Encore un tour de passe-passe.

Une prime exceptionnelle de 150 euros pour les bénéficiaires de la prime de rentrée scolaire. Très bien pour eux mais ce ne sera qu’une fois. 

Une prime de 500 euros pour les chômeurs ayant travaillé 2 à 4 mois. Même constat que précédemment. Ce sont des sommes qui ne règlent pas le problème salarial mais qui vont diviser les gens entre eux. C’est le but recherché pour désamorcer le mouvement. Sera-ce suffisant ? Les travailleurs en jugeront.

Quant au « fonds d’investissement social » dont le coût semble tourner autour de 3 milliards, il sera financé par l’état autrement dit par nous, les contribuables, à hauteur de 50% soit 1,5 milliards. Ce soir, les patrons doivent trinquer au champagne et Laurence peut être décorée de « championne de la défense des profiteurs ». Le patronat n’a pas perdu un centime aujourd’hui. Encore un tour de magie !

Le total des annonces faites représente environ 2,6 milliards payés en totalité ou presque par les salariés, les retraités, une partie des chômeurs, les professions libérales et les créateurs. Bref par ceux qui font marcher la machine et sont frappés par la crise organisée par les financiers et les industriels.

L’heure est au rassemblement des forces vives du pays pour exiger justice sociale et équité.  Partout en France, parlons-nous, regroupons-nous, organisons-nous pour combattre cette politique de nantis. Face à la crise capitaliste qui encourage la hausse des prix, engageons la bataille pour le relèvement des salaires. Nous savons que l’argent existe dans les poches des banquiers, des financiers et des spéculateurs. A eux de payer !

J’apprends la mort d’un syndicaliste guadeloupéen. Le refus de négocier, la négation des problèmes, les mensonges, les faux-fuyants, les reniements de notre gouvernement favorisent la montée de la violence et installent un climat délétère propice à toutes les actions les plus irresponsables. Sarkozy doit respecter les guadeloupéens. Le mouvement engagé est profond, unitaire et déterminé. Le socle de revendications est connu : salaires, baisse des prix alimentaires, renforcement des pouvoirs du peuple de Guadeloupe, emploi, logement.

Pourquoi  laisser pourrir la situation ? Pourquoi ces volte-face ?  Les prochains jours traduiront la volonté des citoyens antillais. Je serai solidaire de leur position face à l’intransigeance du pouvoir sarkoziste.

 

 

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