La provoc!
Les patrons voyous à l'oeuvre!
Brutalité, cynisme, indignité, scandaleux, tels sont les qualificatifs
entendus ce matin dès l'annonce des 555 suppressions d'emplois chez
Total.
La colère gronde parmi les salariés. Eux qui ont subi les blocages de
salaires vont être victimes de la cupidité patronale. Ceux qui
pensaient que la grève portait des coups à la viabilité de l'entreprise
vont déchanter. Les actionnaires patronaux n'ont que faire de la paix
sociale et de l'entreprise. Leur unique but c'est de grossir leurs dividendes. La preuve,
Total annonce 13,9 milliards d'euros de profits pour 2008 et
réduit les effectifs pour encore plus de profits en 2009.
Jamais un groupe français n'a gagné autant d'argent!
Le groupe pétrolier a bénéficié d'aides publiques de la région normande
et de l'état, argent prélevé sur nos impôts . Socialisation des aides,
socialisation du chômage mais privatisation des profits pour quelques
grandes familles patronales et leurs représentants au conseil
d'administration.
Le prix du baril baisse dans les pays producteurs mais Total nous vend
l'essence au prix fort. Le groupe gagne sur tous les tableaux: à
l'achat, à la vente, sur les salaires et sur l'emploi. Fermez le ban!
Ne pas se laisser écraser!
Que reste-il aux salariés? Le chemin de l'action unie pour empêcher les
licenciements et pour augmenter les salaires.
Débrayages, grèves, manifestations sont décidés par les salariés de Total ulcérés devant tant d'arrogance et de voracité. Soutenons-les comme nous soutenons toutes les luttes qui se développent dans le pays et dont le 19 mars sera un grand moment de convergences.
Des solutions existent, faisons les vivre!
Interdiction des
licenciements dans les entreprises qui versent des dividendes aux
actionnaires, refus des suppressions de postes, relèvement massif des
salaires, voilà des propositions qui devraient figurer dans les accords
entreprises/régions/état lorsqu'il s'agit d'aides publiques.
Pourquoi le parlement ne voterait-il pas une loi dans ce sens? Discutons-en et formulons des propositions.
Le gouvernement a peur de la réaction populaire. Ensemble, syndicats, partis, citoyens, agissons pour y parvenir!