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Le blog de José Espinosa
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28 avril 2012

Le mensonge pour argument!

Au cours de l'émission "des paroles et des actes", Nicolas Sarkozy a usé et abusé de contre-vérités. Même Pujadas et les autres journalistes n'en revenaient pas.

Après avoir affirmé que le policier était en état de légitime défense alors qu'il a tiré une balle dans le dos du jeune, le candidat président assimile Jean Luc Mélenchon à l'extrême droite bien que les programmes, les déclarations et les actes concrets du candidat front de gauche sont à l'opposé des thèses de Marine Lepen. Deux mensonges délibérés.

La confusion est à son comble quand sur un ton péremptoire, Sarkozy déclare que "la loi de 1948" , loi limitant la hausse des loyers, a empêché la construction de logements après la Libération. Argument des promoteurs et des agences immobilières durant 38 ans pour libéraliser le marché immobilier et faire des profits mirobolants. En 1986, la loi subit un coup mortel en interdisant la reconduction du blocage pour les nouveaux locataires. Entre temps, notamment dans les années 60/70, la construction de logements a connu un essor sans précédent pour résorber les bidonvilles autour des grandes agglomérations et permettre un habitat moderne. Que notre petit président ne le sache pas démontre les lacunes cognitives de celui-ci ou bien sa détermination à mentir au peuple français.

Le voici qui veut rassembler les "vrais travailleurs" sur "la place de la Discorde" le 1er mai pour une grande fête du "vrai travail". Allons, les travailleurs qui se rassemblent année après année depuis les fusillades de Chicago et de Fourmies pour exiger des droits et des libertés ne sont pas des faux salariés que je sache. Ils ne festoient pas. Ils manifestent leur solidarité internationaliste et leur exigences revendicatives, conformément aux traditions syndicalistes. La manoeuvre présidentielle sera tenue en échec.

Il mérite une sanction sans précédent le 6 mai prochain. Heureusement, ses rodomontades et ses relents fascisants créent la stupéfaction et le rejet dans les rangs de la majorité UMP. De Villepin "est inquiet de la tournure de la campagne du candidat Sarkozy", Chantal Jouano déclare vouloir "voter pour les socialistes que pour le Front National", Raffarin et d'autres n'acceptent pas l'hystérie sarkozienne. L'UMP est à la veille de l'implosion. Une course de vitesse s'engage entre les tenants d'une recomposition versus "droite populaire" comme dans d'autres pays européens et ceux qui optent pour une droite "républicaine". Qui va l'emporter? Espérons que le deuxième courant l'emportera.

Les dangers s'accumulent dans le pays. Le front de gauche doit agréger d'autres forces pour élargir le rassemblement populaire naissant. Cette nouvelle force à gauche doit rapidement devenir la digue infranchissable pour les idées extrémistes. Le vote du 6 mai sera la nouvelle étape de cette construction en éliminant Sarkozy, en ouvrant les portes pour des rassemblements électoraux plus favorables appuyés aux actions syndicales et populaires.

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