Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de José Espinosa
Le blog  de José Espinosa
Publicité
Newsletter
Le blog de José Espinosa
Archives
22 mai 2012

Premières alertes au G8!

Premiers pas du nouveau Président : premières glissades. Les troupes françaises ne quitteront pas l'Afghanistan dès la fin de l'année comme F.Hollande l'a promis durant sa campagne électorale. Seules, les "troupes combattantes" réintégreront leurs  foyers. L'habillage verbal camoufle la réalité: les troupes resteront pour "former" l'armée régulière afghane. C'est ce qui se produit déjà aujourd'hui. Chacun en mesure l'efficacité en termes de morts et en destructions matérielles. Après 10 années de guerre américaine dont la France apparaît comme force supplétive, les résultats sont patents: renforcement des talibans, destruction de l'économie afghane, cycle renforcé "répression/ résistance", division du peuple afghan, développement de la corruption, retour en force de l'intégrisme religieux. L'Oncle Sam et les occidentaux ont bien travaillé. Pour un coût qui dépasse l'entendement. Des centaines de milliards d'euros par an qui auraient pu servir à combattre les fléaux mondiaux que sont la faim, la maladie, l'insécurité dans le monde. Messieurs Obama et Hollande acquiescent sans broncher. Au nom de la défense de l'idéal démocratique et des droits de l'homme?

Rencontre au G8: accord général sur la croissance. Probablement la croissance des bénéfices, des profits. Comment peut-on se réjouir d'un unanimisme singulier entre partisans d'un marché ouvert basé sur la concurrence libre et non faussée qui a conduit à la plus grave crise du système mondial. Duperie sur les mots. Jamais notre président n'a parlé de croissance des salaires, croissance des activités industrielles, croissance sociale. Ni répartition des richesses. Un G8 égal aux précédents si ce n'est la curiosité des autres chefs d'état pour le petit nouveau entré dans le club.

Les propos euphoriques de la presse et des médias frisent l'indécence. Rien ne se dit, aucune décision ne parait, tout continue comme par le passé et nos journalistes y voient le signe du renouveau et du sérieux. Les malheureux, ils ne savent plus faire du journalisme, ils ont perdu toute trace de leur savoir-faire. A part cirer les pompes, à quoi servent-ils? Leur ligne éditoriale se résume à "bourrer le mou" des lecteurs. Sans tarder les réalités vont les démasquer. Les nuages s'amoncellent sur l'Europe, les pays nord-américains craquent de l'intérieur, le monde est en ébullition. L'exemple grec après l'Argentine devrait poser des questions et susciter d'autres réponses que les "évidences"  qui nous sont débitées sans réflexions aucunes.

La gauche socialiste française est interpellée. Quelle politique va-t-elle déployer? Austérité, restrictions, repli économique ou bien relance de la consommation, des investissements, de l'emploi industriel? De la réponse dépend la réussite et la confiance du peuple.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité