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Le blog de José Espinosa
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2 novembre 2012

De l'étincelle jaillira la flamme!

Pas trop tôt! Les votes successifs au sénat et à l'assemblée nationale sont accompagnés d'initiatives du front de gauche, notamment à l'initiative du parti de gauche qui organise un meeting contre la politique d'austérité à la salle Jappy à Paris le 16 novembre. Ce sera la première réponse politique à la campagne menée par le PS sur le thème: les communistes votent avec la droite. Plutôt que de pleurnicher ou de s'interroger si le front est dans la majorité ou l'opposition, il devient urgent d'agir contre les politiques d'enfoncement dans la crise liées directement à la mise en oeuvre du traité  européen "sarkozy-merkel" adoubé par la majorité des députés socialistes associés aux députés de droite et à quelques écologistes. Notre adversaire c'est la politique qui privilégie la finance au détriment du travail.

Les différentes lignes du budget actuellement débattu au parlement s'inscrivent pour l'essentiel dans la stratégie européenne que le peuple français a rejeté lors du référendum sur le traité européen en 2005. Le gouvernement comme les précédents tourne le dos au vote majoritaire du pays. Il s'aligne sur les directives d'Angela Merkel et de la commission européenne désignée par des chefs d'Etat dont certains ont disparu des responsabilités. Ce sont les technocrates et les pseudo-spécialistes qui décident de notre présent et avenir. Où cela nous mène-t-il? La catastrophe est prévisible.

Devons-nous rester l'arme au pied sous prétexte que des dirigeants possèdent la carte du parti socialiste ou que des grands patrons se déclarent de gauche comme Mr Gallois? Ce serait un terrible aveu d'impuisssance accompagné d'une déroute idéologique au moment même où le capitalisme arrive à bout de souffle. Non la gauche ne capitule pas sous les injonctions pétitionnaires des grands patrons. La gauche, l'autre gauche, le front de gauche l'incarne en votant contre le budget de régression, en refusant les diktats d'où qu'ils viennent. Les idées défendues par notre candidat commun Mélenchon deviennent plus perceptibles par certaines franges de la population. Les électeurs qui pensaient que nos propositions tenaient la route mais qui ont glissé le bulletin "Hollande" par peur de voir la gauche éliminée s'interrogent aujourd'hui, déçus par ce gouvernement qui refuse de les entendre. L'espace s'ouvre pour une écoute nouvelle et plus large de nos idées.

Après la manifestation d'octobre, le meeting de novembre va susciter de nombreuses réactions. C'est étudié pour. Le pire dans cette situation ce serait l'immobilisme. C'est de l'action concrète que jaillit la lumière. Le combat est rude mais l'enjeu le mérite!

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