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Le blog de José Espinosa
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20 février 2016

Breixit or not Breixit, Mélenchon a bien raison!

David Cameron a gagné. Ce n'est pas le droit de veto mais ça y ressemble. Bruxelles ne peut imposer à la Grande Bretagne des mesures que celle-ci n'envisage pas. La liberté de circulation des êtres humains, le gouvernement anglais s'y oppose, la monnaie demeure une affaire de la City. C'était inscrit dans les accords des 28 pays.

Aujourd'hui, Cameron a imposé un "statut spécial"  qui comprend 3 volets essentiels pour tenter de maintenir son pays dans l'Union européenne.

En matière d'immigration il limitera pendant 7 ans certaines aides sociales pour les nouveaux migrants issus de l'Union européenne. Un système pour indexer les allocations familiales (accordées aux parents dont les enfants sont restés dans leur pays d'origine) au niveau de vie du dit pays. Applicable aux nouveaux demandeurs mais pouvant être étendues aux bénéficiaires actuels.

En matière de souveraineté, Cameron a obtenu qu'à la prochaine modification des traités, le Royaume-Uni soit exempté de l'obligation de former une "union toujours plus étroite" qui représente un des piliers de la construction européenne. Son système de "carton rouge", sorte de veto de parlements nationaux européens sera mis en place sous réserve d'un aménagement.

En matière de gouvernance économique, le premier ministre anglais a obtenu des protections supplémentaires pour la City contre des discriminations de la part de pays utilisant la monnaie unique. Ainsi l'Union européenne reconnait pour la première fois l'existence de plusieurs monnaies en Europe.

Une fois de plus, Hollande doit manger son chapeau. Angela Merkel parle d'un compromis positif. La messe est dite. L'Europe plie devant le dicktat britannique. Le fait est instructif. Comparé avec la position européenne sur la Grèce, l'inégalité de traitement apparait clairement. Le gouvernement allemand impose sa politique au peuple grec alors qu'il se plie aux exigences du gouvernement anglais.

La leçon majeure que nous devons retenir, c'est qu'une puissance économique forte conmme la France peut imposer des conditions dans l'Europe telle qu'elle est. Malgrè ses détracteurs, Mélenchon a raison d'affirmer que le rapport des forces nous permet l'audace et l'insoumission. L'exemple anglais bouscule le dogme consistant à penser que rien ne peut bouger dans cette Europe des financiers.

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Commentaires
C
je souhaite que jean Luc Melanchon ne décevra pas ses electeurs
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G
Oui, Mélenchon a raison! Comme de juste.
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