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Le blog de José Espinosa
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28 janvier 2019

Samedi 2 février: Acte 12!

Jamais un mouvement social n'a duré aussi longtemps. Signe de la volonté gouvernementale de nous mépriser, nous décridibiliser, nous défaire. Seule, la répression massive, inappropriée, violente est utilisée pour répondre aux manifestants qui crient leur colère et demandent justice. Justice sociale, fiscale, écologique et démocratique. Macron toujours en première ligne pour mater la révolte des couches moyennes et des plus  défavorisés croit s'en sortir par "le grand débat national". Son idée étant de diviser le mouvement entre les "bons" qui acceptent d'aller débattre et les "mauvais" gilets jaunes qui rejettent ce débat. Entre les citoyens qui "raisonnablement" viennent écouter les édiles et les autres, ces extrémistes qui refusent tout dialogue. Flop assuré. Les uns et les autres posent les mêmes questions, les mêmes interrogations et les mêmes affirmations. Ils attendent tous les réponses concrètes et rapides du gouvernement. Or celui-ci tergiverse, manoeuvre, dévoie la discussion. Dans tous les lieux de débat, dans tous les cahiers de doléances, le pouvoir d'achat, les salaires, les pensions et les minima sociaux arrivent au premier rang. La réponse de Macron est édifiante: choisir la vitesse entre 80 ou 90 kms/heure. Un abîme entre la demande populaire et la solution proposée.

Macron, son gouvernement, ses députés ne comprennent pas le mouvement dit des gilets jaunes. Ils n'envisagent pas que ce mouvement traduise la colère  de la majorité des français. Pourtant trois mois après le début de la contestation, le soutien demeure aussi élevé malgré les violences tournées en boucle sur toutes les chaînes télévisées. On n'est plus en 68. Le monde rural n'accepte plus la situation. Sur les ronds-points, dans les assemblées citoyennes, au sein des familles, au travail, les gens discutent, se découvrent, apprennent comment chacun vit dans les difficultés quotidiennes. Une nouvelle solidarité se crée dans l'action unie. Une fraternité de combat se forge qui nous renforce dans nos engagements.

Petits patrons, artisans, commerçants, professions libérales côtoient les ouvriers, les employés, les chômeurs. On confronte nos situations, on comprend les problèmes des uns, des autres et on discute de solutions permettant à chacun de vivre décemment et dignement. Le constat que nous  faisons tous: Les riches n'ont jamais été autant riches et la pauvreté submerge le pays. Pire, le gouvernement prend des mesures pour aider les plus riches au détriment des plus démunis. Sur le plan fiscal, ce sont les classes moyennes qui supportent le gros du fardeau. Les salaires ne progressent plus, la précarité se généralise, les règles sont transgressées par un grand patronat cupide et réactionnaire. Les petites entreprises sont aux ordres des plus grandes  qui les étranglent. Le petit commerce disparaît au profit de la grande distribution qui profite largement d'internet et qui domine toute l'agriculture appauvrissant nos paysans. Bref, rien ne va plus dans ce grand pays.

La question démocratique est débattue. Chacun aspire à être entendu, à décider de sa vie, à participer aux décisions politiques,  économiques et sociales. Référendum, proportionnelle, vote blanc, obligation ou non de voter,  constitution, tout est discuté, controversé, approfondi. Ras le bol des assemblées mono-colores, assez d'un homme qui concentre tous les pouvoirs bloquant ainsi le pays. Faudra bien de nouvelles institutions pour repartir sur de nouvelles bases.

Pour toutes ces réformes, pour contraindre Macron à changer de politique, pour obtenir des satisfactions sociales, pour protester contre la répression agissons ensemble le 2 février. Faisons de l'acte 12, une puissante journée de manifestations. Gilets jaunes ou pas, agissons ensemble!

 

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