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Le blog de José Espinosa
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12 mars 2009

Comme à Gravelotte!

La crise se précise!
Les évènements se bousculent: après Total, Continental prévoit la fermeture de son usine dans l'Oise. Pourtant la direction annonce des bénéfices par milliards. Ce n'est pas assez pour les actionnaires, il leur en faut toujours plus au détriment de la vie des employés qui ont produit la richesse. Chez Continental, les ouvriers ont accepté de travailler plus ( de 35 h à 40 h par semaine). ils ont cédé au chantage de la direction pour finalement aboutir à leur licenciement. C'est l'exemple type de la formule sarkozienne "travaillez plus pour gagner plus". La colère n'en est que plus forte et la lutte revient d'actualité. Ce qui se passe là va se reproduire dans toute la France. Les conséquences de la politique du gouvernement d'aides aux actionnaires se traduiront par la disparition de nombreux emplois et la mise au chômage de centaines de milliers de travailleurs. Les jeunes attendront à la porte et tous se rejoindront au "Pôle emploi" en quête d'un hypothétique travail.

L'heure de l'explosion sociale approche!

Le mécontentement grandit dans le pays: universitaires, professeurs, étudiants, agriculteurs, ouvriers, employés, cadres et techniciens, fonctionnaires, personnels de santé, magistrats, la liste n'en finit pas de s'élargir. A se demander s'il reste une catégorie de gens satisfaits à part les actionnaires des grandes sociétés et leurs représentants au gouvernement. Les évènements de Guadeloupe et des autres îles auront des prolongements chez nous car les mêmes problèmes existent et ont la même cause si l'on excepte le fait colonial. Les prix sont fixés par les sociétés de distribution qui tiennent le monopole. Les salaires sont bloqués et le pouvoir d'achat baisse. Les dirigeants politiques ferment les yeux et encouragent le patronat. Les milliards gagnés par la collectivité sont donnés aux banquiers qui poursuivent leurs activités comme avant , sans aucun contrôle. Dans tous les domaines, les détenteurs de capitaux s'enrichissent tandis que la majorité des français s'appauvrit; ce sont les vases communicants toujours à sens unique!
Ca ne durera pas. Chaque jour les contradictions apparaissent et nombreuses sont les voix qui dénoncent cette situation et qui apppellent à se rassembler pour lutter. C'est la crainte du pouvoir.

Le silence de Sarkozy!
Lui qui était si prompt à parler sur tous les sujets, à se rendre dans les usines, à promettre aux uns, à invectiver les autres, le voici muet et invisible depuis quelque temps. Trop exposé, il remet en selle Fillon et les ministres pour servir de fusibles.  Il sait qu'il va devoir reculer sur certaines réformes. Mais il veut protéger sa fonction présidentielle, pièce maîtresse dans la vie politique française. Tout se décide à l'Elysée! Les Pecresse, Dati, Darcos, Boutin, Alliot-marie , Vauquiez sont envoyés au charbon pour faire le sale boulot. Si ça casse, ils serviront de bouclier. Un changement de ministre et ça repart pour un tour. Déjouons le traquenard! démontrons la responsabilité écrasante de Sarkozy et de sa politique dans l'approfondissement de la crise capitaliste dans notre pays.

L'heure est à l'union sans exclusives!
Pour gagner des revendications, pour empêcher les mauvais coups il faut s'unir dans les entreprises, dans les quartiers, au niveau national. Sans union, pas de luttes victorieuses.
La crise appelle la transformation de la société. Pour y parvenir, nous devons rassembler les énergies aujourd'hui dispersées. La gauche transformatrice, la gauche de combat, la gauche anti libérale doit se regrouper pour offrir des solutions à notre peuple. C'est urgent. Le front de gauche initié par le parti communiste(PCF) et le parti de gauche(PG), rejoint par un courant issu du nouveau parti anticapitaliste(NPA) en est un moyen. Renforçons ce pôle de résistance pour battre la droite, passer devant la social démocratie et créer les conditions du changement. Tous ceux qui le souhaitent peuvent faire partie du front. Syndicalistes, associatifs, simples citoyens, adhérents d'un parti ou pas, chacun peut contribuer au renforcement et à l'activité dans sa localité ou son entreprise.
Le front de gauche existe, le front de gauche vit, faisons le connaître autour de nous!

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