Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de José Espinosa
Le blog  de José Espinosa
Publicité
Newsletter
Le blog de José Espinosa
Archives
10 mai 2010

La crise grecque et les cadeaux aux banques

750 milliards d'euros donnés aux spéculateurs!

Les chefs d'état européens avec la bénédiction d'Obama se sont accordés pour satisfaire les appétits des financiers. Un an après avoir distribué 360 milliards aux banquiers, il leur en faut deux fois plus. A ce rythme, on peut penser que dans quelques mois, les mêmes prédateurs réclameront davantage. Sarkozy et Merckel ont beau jeu de proclamer à qui veut les entendre qu'ils ont réglé le problème, il n'en demeure pas moins qu'ils ont offert sur un plateau argenté le plus gros gâteau royal d'anniversaire. Je vous le donne en mille, qui va payer la note? Avec les grecs, les autres peuples européens. Sous forme de baisse des retraites, de restrictions salariales, de coupes sombres dans les dépenses publiques qui aggraveront la vie quotidienne de millions de gens, d'augmentation de chômage et de précarité. Nouvel enfoncement dans la pauvreté!

 

Comme il y a un an, on entend des pseudo-spécialistes, des idéologues mal intentionnés, des journalistes inféodés nous la jouer sur l'air du « tout va très bien grâce à nos dirigeants avisés et actifs ».  La réalité est à l'opposé: les dirigeants sont aux ordres des spéculateurs, certains ayant des amis et des familiers au sein même des conseils d'administration des groupes qui désorganisent les marchés financiers. Leur rapidité d'intervention pour avaliser et mettre au point le système de distribution du fric pompé sur les peuples est assez déconcertant pour des gouvernants qui n'arrêtent pas de nous bassiner qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses. Il est vraiment temps de les arrêter pour engager une autre politique opposée à celle des banquiers et des spéculateurs.

 

Les socialistes européens engagés avec la droite pour dépecer les peuples!

En Grèce, c'est le responsable de l'internationale socialiste qui mène la politique de fiasco et qui promet des larmes pour les Grecs. C'est aussi vrai en Espagne, en Allemagne, au Portugal, en Belgique , au Luxembourg, en Italie. Dans ces pays, soit ils dirigent, soit ils votent les plans de régression. En France, leur positionnement est incompréhensible: ils se disent contre la droite mais justifient les mesures d'austérité comme l'augmentation des cotisations retraites, comme l'allongement de la durée des cotisations. Ils sont d'accord sur le plan européen qui va servir les spéculateurs et mettre en difficultés les peuples dont le notre.

Et c'est un socialiste français, DSK, qui au nom du FMI qu'il dirige accroit la pression sur le peuple grec.

 

Vivement un nouveau rapport de forces à gauche!

Si on veut changer la politique de notre pays, nous devons modifier le rapport des forces entre le front de gauche et le parti socialiste. Les devancer ou les rattraper tel est notre objectif. Est-ce possible? Oui si toutes les forces de la gauche non socialiste s'entendent sur une politique de relance sociale et économique basée sur l'augmentation des salaires et des pensions, sur le déploiement des services publics, sur la réduction des dépenses militaires, sur une fiscalité plus juste et progressive, sur la nationalisation des banques, sur une autre construction européenne, etc...

Très rapidement, on peut s'accorder. Reste la question électorale. Ne peut-on pas choisir un candidat commun pour la présidentielle et des  candidatures pour les cantonales et les législatives? Je n'imagine pas l'échec renouvelé. Le parti communiste va-t-il à nouveau rejouer sa partition de 2007? L'opposition de certains à Mélenchon l'emportera-t-elle sur l'efficacité d'une candidature capable de rassembler des socialistes jusqu'aux trotskistes? Ce serait un mauvais coup pour les progressistes. 

D'autant que des candidatures capables, on n'en rencontre pas à tous les coins de rue!

Peut-être le congrès communiste de juin apportera-t-il une réponse positive? Je le souhaite.

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Ceux qui reçoivent de l'argent facilement en veulent toujours plus. Mais vous avez raison de poser la question de la restitution. La dette est toujours néfaste pour les générations futures et même présentes. Je pense que tous les pays se doivent de sortir de leurs crises tous seuls. Il faut toujours se méfier des Etats puissants qui veulent aider. Ce sont leurs intérêts qu'ils considèrent et non le notre.
Répondre
Publicité