Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de José Espinosa
Le blog  de José Espinosa
Publicité
Newsletter
Le blog de José Espinosa
Archives
3 mai 2010

Le nouveau traité de versailles pour la Grèce!

L'histoire ne se répète pas mais elle bégaye!

Le
FMI et les chefs d'état européens vont "saigner" le peuple grec en contraignant le gouvernement hellénique à prendre des mesures drastiques de compression salariale, d'augmentation des impôts notamment la TVA, de  baisse" de 20% des retraites.
Le peuple grec qui vivait déjà trés mal va subir un effondrement du niveau de vie. Par contre, les grands patrons, les armateurs, les actionnaires des banques qui ont organisé les fraudes, les trafics, les spéculations en collaboration avec les spéculateurs étrangers ne seront pas touchés.

Au contraire, ils vont pouvoir utiliser l'argent prêté par les états européens pour poursuivre leurs affaires juteuses tout en surexploitant les travailleurs grecs.  Mansuétude pour les dirigeants, extrême dureté pour le peuple.
Car il faudra rembourser les prêts comme le dit avec beaucoup de sentiment Christine Lagarde au centime près avec les intérêts. Quand on sait que la France avance au taux usurier de 5% des sommes empruntées auprès de la banque centrale européenne pour un taux de 1%, chacun peut imaginer l'impact de la solidarité façon Sarkozy: restrictions alimentaires, chômage, mise à sac économique!

Conséquence logique, les travailleurs grecs vivront avec du ressentiment à l'égard de l'Europe. Loin d'être fraternelle, celle-ci apparaîtra comme le ferment de division, l'ennemie de la solidarité et le vecteur de la soumission. 
Au sortir de la première guerre mondiale, les alliés ont imposé  le traité de Versailles qui contenait le pillage inacceptable du peuple allemand: dépossession des mines et de la sidérurgie situées dans la Rhur, dévaluation monétaire entraînant la misère. Résultat: montée de la colère et de l'exaspération et naissance du fascisme hitlérien!
Ce qui se passe en Grèce  ressemble  fortement  à un pillage  semblable. Les richesses produites par ce pays seront accaparées par les banques des pays prêteurs pour le seul profit des spéculateurs qui commettront de nouveaux méfaits dans les autres pays tels l'Espagne ou le Portugal et pourquoi pas la France ou l'Italie. A ces jeux, personne n'est à l'abri. Les politiques poursuivies dans chaque pays étant identiques et la recherche du meilleur taux de rentabilité le seul et unique objectif, le pire est devant nous. Le soi disant sauvetage de la Grèce aura les mêmes conséquences que le plan de sauvetage des banques: l'enfoncement des peuples dans la crise sociale, économique et politique.

Pour en sortir, c'est une toute autre politique qui est nécessaire: basée sur la relance de l'économie, axée sur la revalorisation salariale,  adossée à  une protection sociale  étendue,  centrée sur  la participation active du peuple.
C'est applicable à tous les pays. Loin des recettes du FMI qui appauvrissent la majorité des populations, il est souhaitable d'inventer de nouveaux rapports d'entraide, de coopération et d'échanges.
En premier lieu, contraindre notre pays à prêter l'argent à la Grèce au même taux que celui que nous impose la Banque européenne soit 1%. Mais il faudra aller plus loin dans des propositions qui soustrairont la puissance des banques et des multinationales. A suivre...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité