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Le blog de José Espinosa
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20 janvier 2012

Réponse à un lecteur assidu!

Les retours de lectures me sont précieux. Suite au dernier papier, un lecteur m'a demandé des précisions sur le financement de la sécurité sociale. Très modestement je m'en tiendrais à préciser deux ou trois choses à savoir: la "sécu" c'est à la fois l'assurance maladie, la maternité, l' invalidité, le décès, le handicap, l'assurance vieillesse, les allocations familiales, le fonds d'aide au logement.  Ce système mis en place à la libération en 1945 marche sur le principe de la solidarité intergénérationnelle. Pratiquement il nous prend en charge de la naissance à la mort. D'où son importance dans la vie sociale du pays. Retenons que l'essentiel du financement se fait par les cotisations sociales sur la totalité des salaires versés.

Autrement dit plus il y a d'emplois, plus il y a des cotisations, plus la population vit bien. A contrario, le chômage massif, en réduisant les cotisations, diminue le niveau de vie. Laurence Parisot et le patronat nous mentent lorsqu'ils nous baratinent avec l'allourdissement des charges. En fait ils veulent nous reprendre la part de salaire indirect versé aux caisses de "sécu". Résumons: quand le gouvernement leur baisse les cotisations sociales, il nous diminue le salaire indirect et la somme correspondante va directement dans les poches patronales. Résultat: restriction de la consommation populaire mais accroissement des profits pour les actionnaires.

Si l'on ajoute la CSG et la CRDS qui sont également des contributions sociales assises sur 98% des salaires bruts, nous percevons mieux pourquoi les financiers, les banquiers et nos gouvernants à leur solde sont axés uniquement sur cette politique d'effacement des charges qui ne sont que le produit du travail salarié.

Le programme du Front de gauche mettra un terme à cette frénésie patronale en faisant payer des cotisations  plus fortes aux employeurs, en préservant et en créant des emplois, en relançant le pouvoir d'achat. Autre point important, l'élargissement de l'assiette des cotisations qui prendra en compte la productivité et les nouvelles technologies. Voilà des mesures sérieuses que nous livrons au débat public. Que nos contradicteurs présentent à leur tour leurs solutions. Je suis friand de cette discution. A vos plumes!

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Commentaires
L
J'invite ce lecteur assidu et d'autres qui se posent les mêmes questions à lire le livre ecrit sous la direction de Jean Luc Gibelin "Pour une sante et une protection sociale solidaires" aux éditions "Le temps des cerises".Ouvrage très complet sur le sujet,avec les propositions du Front de gauche.
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