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Le blog de José Espinosa
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3 avril 2014

Ondes de choc!

Fin du suspens: le nouveau gouvernement est la copie conforme du précédent sans Cécile Duflot et Pascal Canfin. La première interview de Manuel Valls ne laisse aucun doute: sa priorité, ce sont les résultats qui découlent du "pacte de responsabilité" et du "pacte de solidarité". C'est la feuille de route de François Hollande. Autrement dit, les ministres devront s'activer pour "réduire les déficits" (contraction des services publics, diminution des crédits attribués aux collectivités territoriales, suppression de postes dans la fonction publique), "défendre l'emploi"( baisser les cotisations patronales, donner 30 milliards à celui-cit sans contre partie, baisser les prestations chômage, accélérer la main mise des grands patrons sur la formation professionnelle, baisse du pouvoir d'achat).

Le bruit des "chaises musicales" ne couvre pas le tonnerre sorti des urnes. Avant sa mise en place, ce gouvernement bis ne recueille pas le satisfecit espéré. Les gens ne sont pas si dupes. On ne soigne pas la maladie avec des calmants. Seul, un changement complet d'orientations permettrait la sortie de l'impasse libérale. Faudra bien plus que des râles inoffensifs de la gauche socialiste. L'abstention préconisée par certains dirigeants du PS sur la confiance au gouvernement marque le trouble qui les gagne mais ne suffit pas à créer les conditions pour ouvrir une perspective de changement de politique.

Les écologistes décident d'abandonner le navire. Vont-ils changer de bord et rejoindre le front de gauche dans un vote de défiance à la politique d'austérité caractérisée par le pacte de responsabilité? La confrontation entre les partisans de rester ou de partir doit s'accompagner d'une autre interrogation: faut-il ou non combattre cette politique nocive pour le monde du travail?

Le Front de gauche répond clairement. Ses élus ne voteront pas la confiance! Cet acte important est un signal pour les forces syndicales, associatives, progressistes qui espèrent encore dans une gauche anti- libérale, républicaine, combative. Nouveau jalon dans la perspective de la construction d'une force de transformation qui rassemble majoritairement le peuple pour sortir de la crise du système financier.

La manifestation du 12 avril exprimera cette volonté unitaire. Le choc des municipales passé, le Front de gauche reprend sa marche en avant pour modifier les rapports de force et ouvrir un chemin nouveau.

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